Ok-Animal
Tout pour le Bien-Être Animal
Les animaux, une passion depuis l’enfance
Je m’appelle Rita ou MamyRi pour d’autres.
J’ai plusieurs passions dans la vie et les animaux y occupent une bonne place. Depuis quelques années, je me suis d’ailleurs spécialisée dans le bien-être animal. Mais n’anticipons pas. Et commençons par le début de mon parcours.
Je suis la petite dernière d’une famille modeste. Le besoin d’aider les autres, hommes ou animaux, a toujours été très présent chez moi. Toutefois, le véritable élément déclencheur est survenu alors que j’avais un peu plus de 7 ans. Une histoire comme nous en vivons parfois quand nous sommes plus jeunes et qui nous marque pour toujours.
Nous étions quelques enfants et revenions de l’école, en compagnie de la maman de ma meilleure amie. Sur le chemin, tout à coup, la maman a aperçu un chat écrasé sur la platebande centrale. Elle a vraiment cru que c’était le sien qui n’était plus rentré à la maison depuis quelques jours. Et j’ai vu les larmes couler sur le visage de cette femme que je trouvais si belle, si forte et si fière.
Je n’oublierai jamais l’émotion que j’ai ressentie en la voyant pleurer. Et, plus encore, je n’oublierai jamais sa joie et son sourire lorsque, arrivés chez elle, nous avons vu le chat qui l’attendait patiemment sur le seuil de la porte. Cinquante ans plus tard, j’en ai encore la gorge nouée. Cette histoire a ouvert quelque chose en moi et marqué le début de mon parcours avec les animaux.
Adolescente, j’étais complètement conquise. Je rêvais de pouvoir retrouver tous les chats et les chiens perdus et sans colliers. Dès qu’il fallait faire un exposé à l’école, ça ne manquait pas, je choisissais l’aide aux animaux comme sujet. Et croyez-moi, à l’époque, le bien-être animal était plutôt un sujet exotique et rare étaient ceux qui, comme la maman de mon amie, affichait leur attachement à leurs animaux de compagnie.
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Deux chiens hors du commun
Depuis, j’ai moi-même recueilli des chiens maltraités ou abandonnés.
J’ai aussi accueilli des chiens en pleine forme. Ils m’ont fait vivre des émotions à jamais gravées dans mon cœur. Des moments inoubliables qui sont autant de pas sur le chemin de la connaissance des animaux et de la relation que nous avons avec eux. Je pourrais parler de tous ces compagnons pendant des heures. Je me contenterai ici d’évoquer deux chiens exceptionnels : Akela, un Berger allemand que j’ai recueilli alors qu’elle était bien mal en point et Idéfix, un Bouvier bernois, que j’ai acheté dans un magnifique élevage familial.
Lorsque j’ai rencontré Akela, un jour très froid de janvier, elle avait 6 mois et pesait à peine 16 kg. Attachée, sans nourriture ni eau, hormis une gamelle avec un fond d’eau gelée, elle ne tenait plus sur ses pattes. Le vétérinaire, malgré son talent, ne pouvait me certifier qu’elle s’en sortirait car elle était complétement déshydratée. Quelques heures plus tard, après une perfusion et un peu de chaleur, elle a retrouvé sa vaillance. C’était gagné ! Petit à petit, elle a grandi, même si elle est toujours restée ultra-mince pour sa race. Elle a atteint l’âge honorable de 12 ans.
J’ai aussi eu mon bébé chien, mon Idéfix qui est resté mon bébé d’amour durant 11 ans. Bébé est d’ailleurs cocasse puisqu’à l’époque où Idéfix est entré dans notre foyer, ma fille attendait notre premier petit-enfant. J’ai donc vécu la belle expérience d’élever un Bouvier bernois dans l’amour, la patience et le respect grâce au click training. Une méthode merveilleuse où il n’est nullement question de dressage mais bien d’éducation dans le respect de l’animal et le plaisir de travailler ensemble !
Agir pour le bien-être des animaux
Belgique – Portugal
Depuis un certain temps je partage ma vie entre la Belgique et le Portugal. Ce que je vois ici, me rappelle beaucoup mon enfance. Dans la région où je vis, dès que le chien grandit, on l’attache. Dans le meilleur des cas, il a un petit enclos car… « une bête reste une bête ».
Et ce n’est pas par méchanceté. Dans la plupart des cas, ils aiment leurs chiens, les nourrissent et généralement consultent un vétérinaire. Malheureusement, il existe aussi des chiens qui sont lâchement abandonnés sur les routes ou dans un refuge.
Ce qui m’anime, ma priorité, c’est de me battre pour la liberté de ces chiens et leur bien-être. Pas uniquement les chiens d’ailleurs. Les chats méritent eux aussi beaucoup d’attention. Même s’il existe des associations qui s’en occupent, la préoccupation première reste trop souvent la stérilisation. Quant aux personnes qui accueillent un chat chez eux, je constat que c’est souvent au prix de la liberté du félin. Les mentalités commencent à changer, surtout dans les villes. Mais il reste encore tellement à faire.